Chers collègues, On attribua la paternité de ce tableau d’abord Perin del Vaga, puis à Luca Cambiaso et à Girolamo da Treviso, jusqu’à ce que Roberto Longhi la rende enfin à Parmigianino, en reconnaissant les analogies avec la Vierge à l’Enfant du Courtauld Institute de Londres (collection Seilern) et du grand retable de la Vierge à l’Enfant et les saints à Bologne[4]. Ou plutôt un éphèbe avec ses compagnons en train de présenter une offrande à la Vierge, à cette idole idéalement gracieuse ? Un de ces dessins, conservé dans la Galerie nationale de Parme, même s’il s’agit d’une simple esquisse, s’approche de la version définitive inversant complètement la composition initialement prévue à l’horizontale. obtenus par les élèves des classes "supérieures" Le contrat entre les marguilliers de l’église de la Steccata et Parmigianino fut signé le 10 mai 1531 : il prévoyait la décoration de l’abside et de l’intrados de la grande chapelle. Couleurs L’empereur, qui l’aurait sans doute récompensé, ne l’a pas fait. main est cachée dans le dessin, La Il est établi maintenant que les interventions du Parmesan se trouvent dans la première, la deuxième et la quatrième chapelle du côté gauche de la nef de l'église. Le portrait de Bonifacio Gozzadini, s’il fut jamais commencé, est introuvable. La dernière modification de cette page a été faite le 21 novembre 2020 à 10:22. Par Vikidia, l’encyclopédie pour les jeunes, qui explique aux enfants et à ceux qui veulent une présentation simple d'un sujet. Dès son arrivée, il se mit tout de suite au travail sur pour une voûte de la basilique Santa Maria della Steccata, une fresque assez grande. Affò en vint à des conclusions identiques, que l’œuvre – commissionnée par Pierre L’Arétin – aurait dû représenter une Vénus et Cupidon. modifier - modifier le code - modifier Wikidata Girolamo Francesco Maria Mazzola ou Mazzuoli , dit Parmigianino (en français Le Parmesan ), né à Parme le 11 janvier 1503 et mort à Casalmaggiore le 24 août 1540 , est un peintre et graveur italien de la Renaissance et du début du maniérisme . ». pour comprendre à demi mots, ou même à demi images ! Enseignement des arts plastiques au collège et au lycée : les programmes, Les En 1523 ou, au plus tard dans la première moitié de 1524, avant son départ pour Rome, Parmigianino peint sur le plafond d'une chambre de la forteresse de la famille Sanvitale à Fontanellato, près de Parme, quatorze médaillons des épisodes de la fable ovidienne, Diane et Actéon, entremêlés de pendants où sont peints douze angelots. Le naturalisme est en fait, seulement apparent, nié par l’allongement « hallucinant de tout le bras et de l’épaule droite sur laquelle la fourrure en zibeline a un poids démesuré, par la déformation anormale que celle-ci, effrayée, d’un air résigné, affiche comme un pénible fardeau de la nature. L’œuvre, une fois terminée, fut présentée au pape Clément auquel elle plut tant qu’il envoya François, accompagné par l’évêque de Vasona, alors dataire, auprès de l’empereur pour la lui montrer. Les vicissitudes de ce Baptême de Christ, daté à peu près de 1519, sont chaotiques. À partir du commentaire de Vasari, « il fit pour Albio, un médecin parmesan, une Conversion de saint Paul avec beaucoup de personnages et un paysage, ce que fut une chose très rare », on a pensé attribuer à Parmigianino la toile de la Conversion de saint Paul à Vienne, toile anciennement attribuée par certains spécialistes à Nicolò dell'Abbate. Francesco excellait en toutes ces choses ». Il s’agirait du Vas Mariae, une allusion à la mort du Christ au moment de sa conception, selon l’idée des alchimistes que la naissance correspond à la mort. Collection Positif. La Vierge est encore parée d’atours extraordinaires, d’une robe aux manches de voile jaune et presque entièrement ornées d'or. A partir de ces divisions, tracez les lignes de fuite. On peut également y voir l'influence de la peinture de Francesco Francia, exprimée avec les moyens pas encore mûrs du très jeune artiste. Au naturel expressif de la lumière et de la couleur, à la profondeur atmosphérique du Corrège qui, dans la Chambre de Saint Paul, à Parme, se libère des limites du plafond, Parmigianino choisit de bloquer l'espace en décorant la voûte de la chambre avec une sorte de ciselures précieuses et détaillées qui exaspèrent la représentation du réel jusqu'à en anéantir la vérité au moyen d'un artifice archaïsant. Pendant ce temps, il continue les fresques de l’église de Santa Maria della Steccata. La guerre prend fin en 1521 et Vasari écrit que « la guerre finie, il retourna avec son cousin à Parme […] il fit dans un bois à l'huile la Vierge avec l'Enfant au cou, saint Jérôme d'un côté et le bienheureux Bernard de Feltre de l'autre »[2] - mais l'œuvre est perdue par la suite - et le 21 novembre Parmigianino collabore avec Le Corrège, Rondani et Michelangelo Anselmi aux décorations de l'église de Saint-Jean-l'Évangéliste[4]. Les résultats les plus intéressants ne sont pas forcément Mais, le 3 juin 1538, les marguilliers lui intiment l’ordre de restituer 225 écus pour défaillance. Cette œuvre qui ne le satisfaisait pas beaucoup, resta inachevée. équilibrées en noir et blanc, Matérialité La très corrégienne Santa Barbara de profil à Madrid (Prado) doit être de cette année, car elle est proche, d'un point de vue stylistique du Mariage mystique de Bardi dont le dessin est conservé au musée Bonnat-Helleu de Bayonne. pris dans la trousse : modèle, Faire « Vieux et peintres de peu de renom » d'après Vasari[2], ses oncles sont en effet de modestes artistes, répétant une peinture provinciale d'origine ferraroise. c'est à vous de Remplir les blancs (ah, ah). Politique de confidentialité La médaille sur le chapeau, sur laquelle sont figurées les colonnes d’Hercule, serait aussi une référence alchimique au mythique héros grec. Ce tableau fut peint pour Pietro l’Aretino mais, le pape Clément étant venu à Bologne, Francesco le lui donna et puis, je ne sais comment, il vint ensuite aux mains de Dionigi Gianni pour être aujourd’hui en la possession de Bartolomeo, son fils, qui l’a tant arrangé, qu’en ont été faites cinquante copies (réelles ou supposées) »[2]. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); © Copyright 1998-2015 Erreur de référence : La balise définie dans a un attribut de groupe «  » qui ne figure pas dans le texte précédent. La robe transparente de la Vierge, la pose de l’Enfant aux cheveux bouclés et le bracelet de corail au poignet, les ondulations du rideau, donnent à la peinture une empreinte essentiellement profane, sensuelle même. Il le montre regardant vers le ciel, remerciant Dieu comme le font encore les gens pieux face à l’adversité. Plateforme numérique dédiée aux sciences pour votre établissement. De là, il se retrouva aux Offices en 1605. C’est son premier exemple de portrait mais on ne connaît pas le nom de l’homme, reconnu comme collectionneur par les objets d'art représentés sur la table. « Pour l’église de Santa Maria dei Servi il fit un tableau de Notre Dame avec son Fils dormant dans ses bras et sur un côté, plusieurs anges dont l’un porte au bras une urne de cristal avec, à l’intérieur, une croix que regarde Notre Dame. Vers 1528 il réalise la composition de l’Adoration des Mages de Taggia. Le mythe d'Actéon qui, ayant surpris la déesse Diane prenant son bain, fut transformé en cerf et ensuite déchiré par ses propres chiens, a été interprété comme une métaphore du procédé alchimique : l'union des principes masculin et féminin, où le chasseur Actéon, pourvu qu'il puisse s'approprier le principe divin - la déesse Diane - est disposé à se transformer de prédateur à proie, jusqu'à en mourir. À sa libération, le peintre quitte Parme et la Confraternité le congédie : par acte notarié du 19 décembre 1539, on note que « le maître Francesco Mazzolo ne pouvait plus, par aucun moyen, s’interposer ou empêcher de réaliser les peintures de la chapelle de la nouvelle église de la Madonna de la Steccata » et le travail est confié à Giulio Romano, qui exécute avec son atelier les autres murs non réalisés par Parmesan (le projet prévoyait, dans l’abside, un Couronnement de la Vierge et la décoration du grand arc du presbytère)[4]. Œuvres et thèmes de référence pour les épreuves de l'enseignement artistique pour l'année scolaire 2014-2015 et la session 2015 du baccalauréat Des anges ? Toutefois la rigidité du Corrège s’adoucit en une solution d’une stylisation enlevée et fluide. Parmigianino est mort à Casalmaggiore le 24 août 1540 à l'âge de trente sept ans, probablement d'un empoisonnement au mercure. En 1534, il reçoit 1 200 feuilles d’or nécessaires pour la décoration, d’autres encore en 1535 et en 1538 et les dernières le 12 avril 1539. lutter contre l'habitude (y compris l'habitude de la main, et l'habitude de De la Vision de saint Jérôme, Vasari écrit qu’« une commande d’une Sainte vierge lui ayant été passée par Maria Bufolina de Città di Castello, un tableau destiné à une chapelle proche de la porte de l’église San Salvatore del Lauro, Francesco réalisa une Madone aérienne lisant avec un Enfant entre les jambes et au sol il plaça, agenouillé dans une extraordinaire et belle attitude, un saint Jean qui par le mouvement de rotation du buste montre le Christ enfant, et il a représenté, couché par terre, à demi visible, un saint Jérôme en pénitence en train de dormir »[2]. Banni de Parme, l'artiste s'exile hors des portes de la ville à Casalmaggiore, où il s'adonne à l'alchimie. Si la petite Sainte Catherine et deux anges de Francfort est parfois considérée comme une copie, le Portrait de Galeazzo Sanvitale à Capodimonte est l'original peint en 1524. Ce tableau, venu aux mains du cardinal Hippolyte de Médicis, fut donné au cardinal de Mantoue et aujourd’hui au Duc, ainsi que d’autres belles et très nobles œuvres »[2]. Il reçoit deux paiements, l’un en 1531 et l’autre en 1532. Parce qu'il y avait devant la voûte une petite arche qui s’incurvait comme elle et à hauteur de visage, il se mit à travailler dessus car c’était plus facile et il réalisa six personnages très beaux, deux en couleurs et quatre en clair-obscur et, entre les uns et les autres, quelques très beaux ornements qui mettaient en relief les rosaces au centre. Baccalauréat 2014-2015 : modalités de passation des épreuves, programmes et fiches pédagogiques (sur le site de l'Académie de Nice). Selon Vasari, il voulait être enterré dans l'église des Servites près de Casalmaggiore, sans vêtements et avec une croix de cyprès sur la poitrine[10][4]. Elle est profondément gracieuse, si bien que, non seulement la chair semble réelle et d’une délicatesse extrême mais aussi qu’on ne peut pas voir des cheveux aussi bien rendus. Plan/espace Elle fut commandée par Elena Baiardi pour sa chapelle personnelle dans l’église de Santa Maria dei Servi : comme l’atteste le contrat, en date du 23 décembre 1534, le Parmigianino, après avoir reçu un acompte, s’engageait à livrer le tableau à la pentecôte de 1535 et, en dédommagement, à mettre en gage sa propre maison. Soirées Positif. Cette peinture, qui est banale par ses couleurs, précieuse par son invention et gracieuse par sa manière particulière qui a été et est par ses artifices et par ce qui se fait de l’art de l’imitation et de l’observation, appartient aujourd’hui à Marcantonio Cavalca, héritier du chevalier Baiardo, ainsi que de nombreux dessins qu’il a rassemblés de sa propre main, dessins de toutes sortes, très beaux et biens finis... »[2]. Il semble qu’aucun élément du tableau ne s’accorde avec un autre, ni qu’aucune forme n’obéit aux lois naturelles, ni qu’aucun objet ne respecte la fonction qui lui serait affectée normalement. Vasari écrit que « désirant voir Rome […] il fit part de son souhait à ses vieux oncles qui, même s'il leur semblait peu digne de louanges, exprimèrent cependant leur contentement mais qu'il ferait bien d'apporter avec lui quelque chose qu'il aurait réalisé de ses propres mains pour faciliter ses entrées auprès des nobles et des artisans de sa profession. par exemple). Abonnez-vous. Il s’agit de Cupidon qui fabrique son arc, passé à Madrid et de là, acquis par l’empereur Rodolphe II en 1603, il fut gardé tout d’abord à Prague et ensuite à Vienne. La tentative d’atteindre une suprême élégance formelle passe donc par la transformation de la matière et, tout en maintenant la similitude avec la réalité terrestre, elle la traduit en une matière qui semble lunaire. D’autres exemples de la force représentative du jeune artiste, la rigueur descriptive du détail précieux, le relief donné à la singularité du personnage et, à droite, la seule ouverture apparente à la végétation – si touffue qu’elle bloque l’espace et assume la fonction de variation de couleur d'un environnement clos, confirment l'intellectualisme fondamental de l'œuvre. Beaucoup de biographes, de Vasari aux plus modernes, voient Le Parmesan comme un élève du Corrège, et, en tout cas, il fut fortement influencé par ce maître[4]. Même le Portrait de Lorenzo Cybo, daté au 1525 et cité par Vasari « Francesco fit le portrait de Lorenzo Cybo, capitaine de la garde du pape et très bel homme, et on peut dire que, plutôt qu'un portrait, il fit un être de chair et de sang » – confirme le choix intellectuel et sa grande acuité d'identification psychologique. Tout le matériel collecté ici est antérieur à la réforme des programmes du collège entrée en application à la rentrée de l'année scolaire 2009-2010, et antérieur aux réformes des programmes du lycée, dont les modalités sont entrées en vigueur à partir de la rentrée 2010-2011. Il tomba, je ne sais comment, entre les mains de Valerio Vicentino, tailleur de cristal et aujourd’hui, il est chez Alessandro Vittoria, sculpteur à Venise ». pensée, les automatismes ! La Confraternité fait appel aux voies légales et fait incarcérer Parmigianino quelques jours. À la mort de Filippo, qui survint selon Vasari en 1505, ils prennent soin de Francesco et le dirigent vers l'étude du dessin et de la peinture[7]. abstraite en couleur, Faire Et que peuvent bien vouloir représenter les adolescents et les jeunes garçons rassemblés dans l’angle gauche au premier plan ? Photo : Klaus Kinski, John Lennon, Un Le tableau est désormais, comme la Vénus au voile attribuée à Cranach, placé sous séquestre par ordonnance du juge chargé de l'enquête pénale ouverte en 2015[12]. Ils savent lui enseigner le bagage technique indispensable à un apprenti, mais il est aussi guidé dans sa formation par les nombreux exemples des peintres de l'école de Parme, tels que les fresques du Corrège et de Michelangelo Anselmi. Le tableau est l’expression – écrit Paola Rossi (L'opera completa di Parmigianino) - d’une « rare élégance formelle, où même les sentiments semblent distillés et comme suspendus dans une atmosphère froide et irréelle d’un début de nuit éclairé par la lumière de la lune : de l’intensité dans le détachement de la Vierge et des deux saints en passant par la douceur alanguie des regards réciproques entre l’Enfant et Marguerite, jusqu’au sourire léger et ambigu de l’ange ». De 1531 à 1535, Parmigianino aurait produit les esquisses, passant à la fresque elle-même de 1535 à 1539 sur la paroi à droite du grand arc du presbytère, les Trois vierges folles, les monochromes d’Ève et d’Aaron, et sur la gauche, trois autres vierges folles et les monochromes de Moïse et d’Adam ainsi que des angelots sur les festons et une frise avec des personnages, des anges, des vases, des livres et des objets de culte. cette énergie n'est pas tournée, à ce moment, vers la Avec une malice perverse, le peintre a exprimé dans les visages des deux enfants – qui semblent être une réflexion sur les Amours du Corrège (mais aussi de raphaël dans la Vierge Sixtine), dans un esprit, certes désormais éloigné de celui-ci, mais en gardant la même aimable spontanéité - une grande fraîcheur qui réussit à mettre en second plan la tension érotique latente et le corps marmoréen du Cupidon, dont les ses ailes qui semblent faites de métal. Au centre du ciel, un miroir rond apporte l'inscription « RESPICE FINEM » (« Observe la fin »)[4]. — Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, Francesco Mazzuoli, peintre parmesan[2]. Inconnu avant son attribution à Parmigianino en 1999 par Mario di Giampaolo, un ami de Ruffini, le tableau avait été exposé à Parme, Vienne et au Metropolitan Museum of Art de New York après la vente par Sotheby's et son authenticité reconnue par nombre de spécialistes comme Sylvie Béguin, conservatrice honoraire du musée du Louvre. Des ressources variées (Images, vidéos, animations, TP, banques d'images). De facture monumentale, les personnages assument des expressions d’une gravité profonde et inquiétante avec « un sens du classicisme, repris mais inédit, qui est le résultat le plus extraordinaire d’un contexte sans ambiguïté, fruit d’une sensibilité et d’un langage délicieusement maniéré » (Rossi). D'après les archives du baptistère de Parme, Parmigianino est né le 11 janvier 1503. La disparition. Il fit cette œuvre pour un certain Fabrizio da Milano dont il a fait le portrait les mains jointes et qui semble vivant. Quand le cinéma croise le jeu vidéo dans le cadre d'un atelier de pratique artistique, cela donne un film passionnant. Il est le huitième d'une famille de neuf enfants et fut baptisé deux jours après sa naissance[4],[5]. Il arrive en juin 1527 à Bologne et y reste quatre ans. Les thèmes, qu’ils soient religieux ou profanes, sont soumis à l’irréversible adresse du style choisi par Parmigianino : élégance décorative, préciosité formelle et virtuosité recherchée dans la composition. Dessins d'après modèle, Les Le Le concept et sa représentation la "qualité" graphique et réflexive des réponses. En savoir plus. La Vierge est très belle et l'angelot est également très naturel : il faisait toujours en sorte que du visage des angelots se dégage une vivacité enfantine, propre à l’état d’esprit vif et malicieux qu’ont souvent les petits enfants. Cependant, l’hypothèse a été démentie par toutes les esquisses de Parmigianino. ». C’est encore Vasari qui donne l’information suivante : « quand l’empereur Charles Quint vint à Bologne pour être couronné par Clément VII, François, en le voyant à l’occasion de ses repas, réalisa, sans l’interrompre, un très grand tableau où la Renommée le couronne de lauriers et où Hercule, sous la forme d’un petit enfant, lui tend le monde comme s’il voulait lui en donner la domination. : Qu’est-ce qu’il y a là-bas, dans le fond ? arbres Si la rose et le globe tenus par l’Enfant devaient représenter le salut du monde opéré par le Christ, selon l'interprétation alchimiste de Fagiolo dell'Arco, la rose, symbole de la rotondité, serait la « métaphore de la réussite de l'opus » et l’œuvre entière représenterait l'Immaculée Conception[4]. Les tableaux de son bref passage à Rome, encore existants, sont les suivants : Le tableau Mariage mystique de sainte Catherine, vendu en 1800 par les Borghese au collectionneur anglais William Young Ottley et acquis par la National Gallery de Londres en 1974, traduit déjà l’apport raphaélesque dans son langage personnel maniériste, entre l'élégance aristocratique des attitudes et des gestes et une relation subtilement psychologique entre les personnages. Il tenait le tableau de Giuliano Ruffini (en). Grâce son sens de l'observation, il est capable également d’analyser les œuvres des lombards opérants à Crémone, tels que Altobello Melone, Giovanni Francesco Bembo et surtout Le Pordenone[4]. Galeazzo Sanvitale affiche dans sa main une médaille avec les chiffres 7 et 2, interprétés respectivement comme les symboles alchimiques de la Lune et de Jupiter. Longtemps considéré comme disparu, le Portrait allégorique de Charles Quint, était connu par sa copie de Rubens. On en conserve des copies dans la Galerie des Offices à Florence et dans le Walker Art Center de Minneapolis. L'accès par niveau « Pour explorer les subtilités de l’art, il entreprit un jour de faire son autoportrait, en se regardant dans un de ces miroirs de coiffeur, de ceux en boule convexe. Un compromis ayant été trouvé, un délai lui est accordé pour continuer à travailler. Appartenant à la collection parmesane de Ranuccio Farnese et transféré ensuite à Naples en 1734 par le futur Charles Ier, le tableau du Portrait de collectionneur, daté de 1523, se trouve en Angleterre au XIXe siècle et est acquis par la National Gallery de Londres en 1977. Le tableau, qui montre les origines corrégiennes de la formation du peintre, avec les références particulières au retable du Corrège à Dresde, introduit dans la figure de la Madone intronisée d'un mouvement circulaire, une torsion suggérée par le piédestal cylindrique, sur lequel elle est assise, et confirmée par les drapés de la Vierge et du Baptiste, gonflés et enveloppés autour des corps, par le demi-cercle de l'abside et par les colonnes à l'arrière-plan. petite maison dans la prairie, La Les fresques de l'église San Giovanni Evangelista à Parme, « à l'âge de seize ans, après avoir fait des miracles en dessin, il fit un tableau de son invention, un, « la guerre finie, il retourna avec son cousin à Parme […] il fit dans un bois à l'huile la, « il y a une prise de position linguistique plus précieuse et, « Après avoir été tant d’années hors de sa patrie et avoir fait de multiples expériences artistiques, seulement auprès d’amis et non en fréquentant l’université, il s’en retourna finalement à Parme pour répondre à l’appel d’amis et de parents. Identifiée sans preuve avec une courtisane romaine très connue à l’époque, le « Portrait de femme » de Naples (Capodimonte) est une apparition improvisée et inquiétante, un fantasme qui surgit de l’ombre. Sa première œuvre est, selon Vasari, le Saint Roch et son chien de la basilique San Petronio, « auquel il donna une très belle allure […] en le représentant quelque peu soulagé de sa douleur à la cuisse occasionnée par la peste. We would like to show you a description here but the site won’t allow us. On ne sait pas si elle regarde l’Enfant ou si elle n’est préoccupée que d’elle-même, de ses propres pensées. Pendant ce temps le peintre avait réalisé son autoportrait et il termina cette année-là le Portait de jeune fille, maintenant à la pinacothèque de Parme, appelé L’esclave turque uniquement à cause du balzo, la résille qui retenait les cheveux donnant l’impression d’un turban oriental. C'est la formulation qui doit surtout être ajustée ! Collège Josquin des Prés (59. Mais le tableau ne sera jamais placé dans l’église romaine de San Salvatore in Lauro : de l’église Santa Maria della Pace à Rome, il ira au palais Buffalini à Città di Castello, et ensuite en Angleterre, après son acquisition par la National Gallery de Londres en 1826. Suivez toute l'actualité française et internationale avec les News 24/7 Le mot et l'image Le personnage dominant du Baptiste qui tourne son puissant thorax michelangelesque, en indiquant de manière appuyée le groupe de la Vierge et de l’Enfant qui, debout, - plus adulte que dans les représentations traditionnelles - semble vouloir se détacher de sa mère – enfermée dans une pensée mélancolique – pour suivre le destin auquel il est appelé, tout en n’oubliant pas de prendre une attitude affectée empreinte d’élégance aristocratique. Mais Gozzadini est aussi celui qui a commandé La Vierge à l’Enfant avec les saints Zaccharie, Madeleine et Jean, des Offices, acquis en 1533[9] et ensuite propriété du comte de Bologne, Giorgio Manzuoli. ), contre l'auto-censure, et la censure sociale (Bologne) ». Compositions Cupidon, de trois-quart dos, est en train de fabriquer son arc en posant un pied sur des livres, allusion à la prééminence de l’Amour sur la Science -, pendant que les deux enfants, l’un un garçon, l’autre une fille, seraient Antéros, l’impulsion virile qui donne la force à l’amour et Liseros, le principe féminin qui l’éteint. Le Corrège y réalisa entre 1520 et 1524 : l’Assomption de la Vierge sur la coupole du Duomo [4]. Autoportraits Donc, après avoir fait faire au tour une boule de bois, et l’avoir divisée en demi-boule de taille semblable à celle du miroir, il entreprit avec grand art d’y reproduire tout ce qu’il voyait dans le miroir et en particulier lui-même… Et puisque tous les objets qui s’approchent du miroir grossissent et que ceux qui s’en éloignent rapetissent, il y fit une main qui dessinait un peu grande, comme la montrait le miroir, et si belle qu’elle paraissait très vraie ; et comme Francesco avait belle apparence et le visage gracieux, plus celui d’un ange que d’un homme, son effigie sur cette boule avait quelque chose de divin. Document du 27 octobre qui atteste que Parmigianino est encore créditeur d’une rémunération qui lui est due. Vasari le considère déjà comme un peintre autonome quand il est encore adolescent, en soutenant que « à l'âge de seize ans, après avoir fait des miracles en dessin, il fit un tableau de son invention, un Saint Jean baptisant le Christ, qu'il mena d'une façon telle, qu'encore qui le voit reste étonné qu'un garçon eût conduit si bien une telle chose. Si bien, qu'en le voyant ainsi travailler, ils furent si étonnés de son travail qu’ils le laissèrent continuer, agissant en gentilshommes, ce qu’ils devaient être ». Le fond est celui d'une tonnelle suivie, plus en haut, d'une haie de roses et du ciel. > Vous souhaitez recevoir la newsletter mensuelle de la revue Positif par mail, adressez simplement vos coordonnées à : positif@institut-lumiere.org. prend autant d'énergie à l'élève qu'au prof, et Laissée dans l’église en 1542, elle fut acquise par les Médicis en 1698 (Florence, Offices)[4]. Vasari écrit que Parmigianino « au début du sac de la ville était si absorbé par son travail que, lorsque les soldats entrèrent dans les maisons et que déjà quelques Allemands se trouvaient dans la sienne, il ne se détourna pas de son travail malgré le bruit. Mais la plupart des consignes sont applicables à tous. La pièce, close et étroite, s'ouvre artificiellement vers l'extérieur par le paysage représenté dans le tableau adossé au mur. disparaître ce fragment (continuer), Architecture et mobilier : la circulation et l'objet, Composition abstraite avec des oppositions, Compositions C’est ainsi que son oncle [...] décida, en voyant Rome presque en ruine et le pape prisonnier des Espagnols, de le reconduire à Parme »[2]. Visiteurs comptabilis�s depuis le 17 novembtre 2001. Ce tableau fut placé à Parme, à la Nunziata, où sont les moines des Zoccoli ». Il lui est encore attribué par l'Allemand Voss en 1923, mais aujourd'hui sa paternité est contestée par la plupart des spécialistes, dont certains n'y voient même pas la main d'un peintre italien. Il y a encore Fagiolo dell'Arco pour donner une interprétation fondée sur les principes alchimiques et religieux : le thème du tableau serait l’Immaculée conception. Ce dernier tableau est exécuté pour les religieuses de Santa Margherita à Bologne, « une Vierge, une sainte Marguerite, un saint Petronio, un saint Jérôme et un saint Michel en grande vénération ». En fait, le premier petit Amour saisit le bras du second qui résiste et pleure, cherchant à lui faire toucher Cupidon. Des trois tableaux cités par Vasari, on a reconnu la Sainte Famille, aujourd'hui au Prado de Madrid, qui montre, également en référence au Corrège, ce choix aristocratique déjà manifesté dans les portraits, et son célèbre Autoportrait au miroir convexe de Vienne qui, selon Vasari, lequel semble avoir été très impressionné par l'« invention » du jeune artiste, fut donné à Pietro Aretino : « je me souviens de l'avoir vu quand j’étais très jeune, écrit-il, à Arezzo, chez Pietro Aretino où il était considéré comme un objet rare par les étrangers de passage. Les Mazzola, originaires de Pontremoli, s'étaient établis à Parme dès 1305[6]. La main Les fresques se composent de quatre scènes, la Nymphe poursuivie des chasseurs, l’Actéon déchiré par ses chiens, l’Actéon transformé en cerf et la Nymphe à l'épi - où l'on représente Paola Gonzaga, la femme de son client Galeazzo Sanvitale - surmontées de la voûte avec les Putti. Cela ne déplut pas à Francesco qui peignit trois tableaux, deux petits et un autre très grand, représentant la Madone avec son fils à son cou qui prend quelques fruits à un ange, et un vieillard aux bras poilus, réalisés avec art et intelligence et aux couleurs gracieuses […] Une fois ces œuvres terminées […], il partit pour Rome accompagné d’un de ses oncles »[2].