Comme pour Sargon, des traditions postérieures lui attribuent des victoires sur des rois anatoliens (notamment ceux de Kanesh et du Hatti) dont la réalité reste sujette à caution[13]. De telles institutions sont attestées en plusieurs endroits par des archives : à Lagash, à Umma, mais aussi hors de Basse Mésopotamie, à Gasur[67]. Il reste cependant à démêler le vrai du faux dans ces traditions bien souvent fantasmées[5]. Sargon et Naram-Sîn ont également fait l'objet d'un culte, sans doute dès la période d'Ur III, et leurs statues sont encore vénérées sous la domination des Perses achéménides (VIe et Ve siècles). ), A Companion to the Archaeology of the Ancient Near East, Blackwell companions to the ancient world, Mesopotamien: Akkade-Zeit und Ur III-Zeit, Civilisations de l'Antiquité et de la Protohistoire, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_d%27Akkad&oldid=179186608, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, Portail:Civilisations asiatiques/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Si certaines datent de leur règne, beaucoup ont été recopiées plus tard, du fait du prestige de ces personnages, notamment au début du IIe millénaire, et c'est donc indirectement qu'elles nous sont parvenues. Il a unifié toutes les écoles rivales de la philosophie chinoise en un seul système cohérent. Gilbert LAFFORGUE, Les princesses étaient souvent consacrées prêtresses des grands temples du sud mésopotamien : Enheduanna fille de Sargon (connue par les poèmes qui lui sont attribués) dans le temple de Nanna à Ur, Enmenana fille de Naram-Sin dans le même temple, et sa sœur Tuta-napshum, grande prêtresse d'Enlil à Nippur. La grande divinité patronnant la dynastie d'Akkad est Ishtar (Inanna pour les Sumériens)[38], déesse de l'amour et de la guerre. Dès les débuts d'Ur III, les cercles royaux ressentent le besoin de justifier la chute d'Akkad par une explication théologique, et procèdent à la rédaction d'un texte en sumérien, appelé par les historiens actuels la Malédiction d'Akkad[81]. Il reste néanmoins mal connu du point de vue artistique, car les stèles datant de son temps sont toutes en état fragmentaire. Comme toutes les sculptures de la période d'Akkad, elle a été mutilée, mais cette fois-ci c'est la tête qui reste, bien que détériorée. Vers — 2400-— 2350 ( ?) De plus, nouveauté là aussi, dans ses inscriptions officielles il fait précéder son nom du déterminatif de la divinité, se fait à plusieurs reprises qualifier de « dieu d'Akkad », et dans les représentations il porte la tiare à cornes, attribut des dieux : le roi est donc d'essence divine. Un peu auparavant, des prêtres de Sippar de la période précédente créent une fausse charte de donation qu'aurait octroyé Manishtusu à leur temple (le « monument cruciforme »)[87]. Mais le pourvoyeur de la royauté reste le grand dieu sumérien Enlil, comme le veut la tradition de Basse Mésopotamie. Glassner, « La fin d'Akkadê : approche chronologique », The Genesis and Collapse of the Akkadian Empire: the Accidental Refraction of Historical Law, Why some kings become gods: The deification of Narām-Sîn the ruler of the world, Here and there across the Ancient Near East: Studies in Honour of Krystyna Lyczkowska, Early Political Development in Mesopotamia and the Origins of the Sargonic Empire, Management and Administration in the Sargonic Period, Sur ces questions, voir les différents articles de, Die Siegestele des Naramsîn und ihre Stellung in Kunst- und Kulturgeschichte. J.-C. selon la chronologie la plus couramment retenue, même s'il est possible qu'il se soit épanoui environ un siècle plus tard, les ⦠Akkad (du sémitique Akkadû, forme à laquelle le scribe préférait Agadé) désigne à la fois une « ville de royauté » du III e millénaire avant J.-C. et la partie nord de la Babylonie. Mais la chronologie des conquêtes des rois d'Akkad vers l'ouest reste confuse, et on ne sait pas si les destructions attestées sur les sites de la région sont dues aux conquêtes de Sargon, de Naram-Sin, ou bien à des conflits entre royaumes locaux[12]. Première Dynastie ("Rois qui vivaient sous la tente") Tudiya Adamu Yangi Suhlâmu Harharu Mandaru Imtsu Hartsu Didânu Cela constitue un changement par rapport à la période des dynasties archaïques, documentée par un nombre limité de sites. Plusieurs récits racontent ses exploits guerriers, notamment celui intitulé Sargon, roi de la bataille[85]. S. Lafont, « Fief et féodalité dans le Proche-Orient ancien », dans J.-P. Poly et E. Bournazel (dir.). Glassner, « Sargon, un modèle », dans P. Bordreuil, F. Briquel-Chatonnet et C. Michel (dir. Selon la tradition, Naram-Sin n'aurait pas rendu convenablement le culte à Enlil, le plus grand dieu de la Basse Mésopotamie. Mutilées durant l'Antiquité, il leur manque systématiquement la tête[45]. D'après les copies de ses inscriptions postérieures à son règne, Sargon le bat, plaçant toute la Basse Mésopotamie jusqu'au golfe Persique sous sa coupe. Surplombant ses soldats et les ennemis vaincus, il dirige son regard vers des symboles astraux situés sur le haut de la stèle et évoquant la présence divine : cette construction verticale tranche avec les représentations traditionnelles, horizontales. L'archéologie fournit surtout des indices de la domination akkadienne en Haute Mésopotamie syrienne. Trois villes successives se sont développées à Mari sur les bords de l'Euphrate : la première, ou ville I, de 2900 à 2550 av. Au départ la supériorité militaire était du côté des Francs ; cependant, avec la dynastie turque des Zengides parvenue au pouvoir à Damas près d'une soixantaine d'années après la prise de Jérusalem (1098), l'avantage changera de camp et la puissance armée ira en grandissant parmi les troupes musulmanes de Zengi à ⦠J.-C. au début du XXIIe siècle av. Les représentations iconographiques de soldats de cette période, notamment la stèle de victoire de Naram-Sin, semblent indiquer une évolution de l'armement des soldats et des techniques de combat par rapport à ce qui apparaît dans les scènes militaires de la période des dynasties archaïques (étendard d'Ur et stèle des vautours de Girsu). Dans le pays d'Akkad en revanche, on trouve environ 80 % de noms en akkadien, langue sémitique, celle de la dynastie d'Akkad, ce qui en fait la langue principale de l'administration, cohabitant avec le sumérien dans le Sud. La représentation du roi est idéalisée, présentant un corps jugé comme parfait qui dégage une impression de puissance et de vigueur[46]. Bien qu'il soit difficile de démêler la réalité de la légende dans ces récits, d'autant plus que la documentation écrite datant de cette époque est essentiellement de nature administrative (tablettes de gestion et de comptabilité), la période de l'empire akkadien semble avoir marqué un profond changement dans le domaine politique, perceptible tant dans l'organisation du pouvoir et son idéologie que dans l'art officiel. C'est grâce à l'aide de la déesse Ishtar que Sargon, devenu ministre du roi Ur-Zababa de Kish, serait devenu roi. C'est donc un usurpateur qui prend le pouvoir dans la vénérable cité de Kish après un coup d'État vers 2334 (ou plus tard vers 2285)[10]. Ce dernier se retrouve dans la façon dont est pensé et exercé le pouvoir : la centralisation autour de la figure royale qui incarne le royaume, prétend à la divinité et à la domination universelle ; la nécessité de la victoire militaire qui assure l'existence et la survie de l'État et de la famille royale ; l'acquisition (grâce aux conquêtes) d'une importante assise foncière pour le régime incarné par le roi et son entourage[41]. L' histoire de cette cité mésopotamienne s'inscrit dans la longue durée, près de mille deux cents ans. Le premier est celui d'un combat mettant en scène une divinité affrontant un animal réel ou imaginaire, inspiré de scènes de combats héroïques déjà présentes dans la glyptique des siècles précédents. Naram-Sin (« Aimé de Sîn ») monte sur le trône vers 2254 (ou 2202)[10],[18]. C'est un talent partagé de pères en fils, et le plus jeune fils de Wang Xizhi, Wang Xianzhi (344-386), est également devenu un célèbre calligraphe chinois de la dynastie ⦠Il a également mené des campagnes contre des royaumes du plateau Iranien (Élam, Awan, Marhashi)[10],[15]. Le beau n'avait pas valeur en lui-même ; nous dirions, en termes modernes, que l'intention suprême était d'action magique. Hammourabi, fondateur de la dynastie babylonienne, se considère « le berger favori » de Shamash, dieu-soleil. Ses successeurs Rimush et Manishtusu préservent son héritage malgré des révoltes, et après eux Naram-Sîn, fort de sa puissance, se confère un statut divin et prétend à la domination universelle, ce qui en fait une figure impériale. Les structures administratives de l'État d'Akkad sont peu documentées et donc mal connues[55]. Le raku, qualificatif appliqué à une technique de céramique japonaise née au XVIe siècle, fait son entrée chez Empreintes dans sa forme la plus contemporaine. Les plus couramment représentées sont : Enki/Ea, le dieu des flots souvent accompagné de son acolyte Ushmu, le dieu aux deux visages ; la divinité solaire Utu/Shamash ; et la grande déesse Inanna/Ishtar. Même s'il n'est pas forcément considéré comme une divinité à part entière, il est au-dessus des autres hommes[33],[34]. Il faut sans doute réévaluer les facteurs internes : durant le siècle qu'a duré leur hégémonie, les rois d'Akkad n'ont jamais été en mesure de faire taire les velléités d'indépendance des cités-État soumises par Sargon, qui se sont régulièrement soulevées et ont su rapidement recouvrer leur autonomie lorsque leur autorité s'est affaissée[29]. Le règne de Sargon d'Akkad est marqué par de timides évolutions. Étanches car émaillées à lâintérieur, les Åuvres de Chantal Landrier sont créées à partir dâargile blanche chamotte puis exécutées à la ⦠British Museum. Lire la suite, Peuple originaire du Goutium, région du Zagros, proche, probablement, de l'actuel Louristan. Après avoir soumis le Sud de la Mésopotamie, Sargon dirige des expéditions en direction des régions adjacentes du nord-ouest et de l'est[8]. J.âC..La zone de l'ancien empire est située dans la région couvrant l'Irak, l'est de la Turquie et le nord de la Syrie. ), n'avait guère touché à l'autonomie locale ni aux dynasties de vicaires. Une inscription de Sargon dit qu'il s'est rendu jusqu'à Tuttul sur le moyen Euphrate, où il rend hommage au grand dieu Dagan, qui lui aurait alors conféré la domination des terres allant jusqu'à la mer Méditerranée. La période de l'empire d'Akkad est documentée par environ 5 000 tablettes cunéiformes conservées de cette époque. Comme les rois précédents, il se présente comme étant l'élu des dieux, cherchant à accomplir leur volonté. Ce serait un anachronisme que de parler d'antagonisme racial, mais on peut penser que les guerriers et les scribes de Sumer, qui constituaient une classe dirigeante, n'ont pas accepté l'arrivée au pouvoir des Akkadiens qui leur paraissaient des étrangers, des barbares, sinon des soudards. Naram-Sin, fils Manishtushu, était le quatrième roi d'Akkad: régnaient 2254-2218 BC. Les générations postérieures ont condamné cet évènement, qui aurait jeté une malédiction sur le roi d'Akkad et ses successeurs, parce qu'il a suscité l'ire des dieux. Un fait reste certain car présent dans plusieurs traditions : Sargon est un usurpateur. De plus, il semble que les terres concédées par le palais à ces notables furent progressivement patrimonialisées par leurs détenteurs, qui les considéraient comme des biens familiaux, sans que cela n'affaiblisse forcément le pouvoir central[79]. La connaissance actuelle de la dynastie d'Akkad reste néanmoins fortement limitée par le fait que l'on ignore toujours où se trouvait sa capitale, la ville d'Akkad/Agadé[2]. 1 Lire la suite, Dans le chapitre « Débuts de la ville-État (jusque vers 2002) » La question de l'existence d'une céramique caractéristique de la période de l'empire d'Akkad reste débattue[7]. Alors que Sargon se faisait appeler «le roi de Kish», le chef militaire Naram-Sin était «le roi des quatre coins» (de l'univers) et un «dieu ⦠Les gouverneurs d'Akkad avaient des prérogatives judiciaires, devaient prélever les impôts et étaient chargés de la gestion de domaines royaux souvent immenses. Sargon d'Akkad(akkadien Sharru-parents, « Le vrai roi, légitime »), également connu sous le Sargon le Grand, (... - ...) était roi de 'Empire akkadien de 2335 en Colombie-Britannique à 2279 BC (D'après le l'histoire des médias)[1]et fondateur de la dynastie d'Akkad (Accadia). Du reste, la tradition idéologique n'est réellement bousculée que sous les successeurs de Sargon, particulièrement Naram-Sin. On sait que la dynastie de ce peuple dure cinq cent soixante-seize ans (chiffre conventionnel), de sa fondation (1735 env. Les Gouti (ou Qouti) auraient tenté, à deux reprises, d'envahir la Mésopotamie sous le règne de Naram-Sin (~ 2254-~ 2218), petit-fils de Sargon d'Akkad. Lire la suite, Pays voisin de la Babylonie situé le long de la rive droite du golfe Persique. Cela pourrait indiquer un affaiblissement du royaume. Mais il fait également face à des soulèvements, et après sa mort le royaume d'Akkad se désagrège rapidement. The Bronze Head of the Akkadian Period from Nineveh, Die Entwicklung der Glyptik wärhend der Akkad-Zeit, Earliest Land Tenure Systems in the Near East: Ancient Kudurrus, Texts, Studi sul Vicino Oriente Antico dedicati alla memoria di Luigi Cagni. Deux grands thèmes faisant référence à la mythologie sont récurrents dans la glyptique de l'époque[53]. Les personnages les plus haut placés et les gouverneurs des régions-clés sont souvent issus de la famille royale ou liés de près à elle[30]. L'expérience qu'a constitué l'empire d'Akkad a profondément marqué l'histoire de la Mésopotamie. L'installation de Sargon dans sa capitale doit être en rapport avec une arrivée massive de Sémites fraîchement sortis du désert. Le royaume de la troisième dynastie d'Ur, formé quelques décennies après la chute d'Akkad, se situe dans la continuité de ce « premier empire ». Il s'agit des domaines des souverains déchus, gérés selon la tradition locale de trois façons : directement par les dépendants du palais contre des rations d'entretien, indirectement par des métayers, ou encore concédés à des fonctionnaires ou militaires comme rétribution pour un service accompli pour l’État. Les inscriptions de son temps mentionnent certaines de ses campagnes vers l'Anatolie du sud-est, ainsi que des victoires en Haute Mésopotamie contre les Amorrites, peuple sémite qui apparaît alors. Cet art émane manifestement de véritables ateliers royaux. Un des domaines les mieux connus est celui qui était dirigé par Mesag, peut-être le gouverneur d'Umma, situé vers la limite entre cette province et celle de Lagash[70]. Détail du fragment d'une stèle datant du règne de Rimush ou de Naram-Sin, musée du Louvre. L'élite de la puissante armée akkadienne est encadrée par les proches du roi (en premier lieu les généraux) et constitue une sorte de garde royale[22]. Imaginées pour le divertissement de la cour, pour lâéblouissement de ses invités et à des fins diplomatiques subtiles, ces festivités exaltaient une dynastie brillante à travers tournois, spectacles, mascarades, bals ⦠On ne sait pas quel roi elle est censée représenter. La tradition mésopotamienne a donc distingué deux rois d'Akkad, Sargon et Naram-Sîn, symbolisant toute l'importance qu'ils ont eue dans son histoire et dans la construction idéologique de la fonction royale et de l'impérialisme dans la région. Les dépendants de l'Ekur étaient organisés en équipes de travailleurs dirigées par des chefs (ugula), eux-mêmes commandés par des administrateurs supervisant les travaux (nu-banda3) et rémunérés par des rations d'entretien. Ce récit raconte que Naram-Sin a perdu le soutien des dieux et que le plus grand d'entre eux, Enlil, ne lui donne pas le droit de reconstruire son temple à Nippur. L'armement de base est constitué de masses d'armes, poignards et de lances comme précédemment, mais aussi de l'arc qui était auparavant absent des scènes militaires. Sauf précision contraire, les dates de cette page sont sous-entendues «, Carte de l'empire d'Akkad (marron) et les directions dans lesquelles les campagnes militaires ont été menées (flèches jaunes), La version du 16 septembre 2013 de cet article a été reconnue comme «, Structures administratives et économiques, Archives and Record Keeping in Sargonic Mesopotamia, Archives and Empire in Sargonic Mesopotamia. Quoi qu'il en soit, il transparaît de ces sources que Sargon a effectué bien plus de conquêtes que les rois l'ayant précédé, ce qui a fortement marqué les esprits. Tablette administrative enregistrant des livraisons d'équipement militaire (arcs, flèches, carquois, lances, casques) à des intendants. Le haut commandement est constitué par des « généraux » (sumérien šagin /akkadien šakkanakkum) formant l'entourage proche du roi, puis des « capitaines » (nu-banda3/lapputāu)[22]. Il est en revanche difficile d'identifier les niveaux archéologiques de la période d'Akkad sur les sites de Basse Mésopotamie, en l'absence d'une culture matérielle et d'une architecture qui distinguent bien celle-ci de la précédente, le dynastique archaïque III. J.-C. Musée du Louvre. Le roi sémite instaura une monarchie unitaire avec la dynastie d'Akkad mais qui ne dura que peu de générations et le pays se divisa en plusieurs entités. BLOGOSTELLE Histoire de l'Art et du Sacré. La constitution et lâessor du royaume dâAkkad L'empire d'Akkad est avant tout l'Åuvre d'un homme, passé à la postérité comme un des plus grands rois de l'histoire de la Mésopotamie : Sargon d'Akkad. J.‑C., musée du Louvre. De plus, Sargon débute ses conquêtes à partir du royaume de Kish, qui est depuis plusieurs siècles l'un des plus puissants de la Basse Mésopotamie et a une grande influence politique voire culturelle[36]. Search. Sceau-cylindre de Bin-kali-sharri, fils de Naram-Sîn, et impression mettant en scène deux héros affrontant des taureaux. On Art in the Ancient Near East, Volume II From the Third Millennium B.C.E. Pourtant, l'État d'Akkad semble bien survivre quelques décennies après sa mort qui survient vers 2193 (ou 2140)[10], même s'il est considérablement réduit en taille et se limite probablement au nord de la Babylonie autour d'Akkad et Kish, puisque la Liste royale sumérienne lui attribue plusieurs successeurs. La dynastie Han Après la désastreuse époque Ch'in, le général Liu Pang, d'origine paysanne, prenant le nom de Han Kao Tsu, fonda la dynastie des Han (206 av. chez Belles lettres sur Lalibrairie l art de la parole dans l Antiquité chez Belles lettres Paru le 16 10 2009 Poche Livre broch é 15 00 ⬠Indisponible textes réunis et présentés''sansal khadra daoud loin de lart de la tragdie dbats april 29th, 2020 - ah la bonne heure sommes nous en train dâentrer dans lâère de la ⦠Le commerce international était très actif vers le plateau Iranien, mais aussi le golfe Persique, allant jusqu'à Oman (Magan) et la vallée de l'Indus (Meluhha), régions riches en matières premières dont les Mésopotamiens étaient très demandeurs (métaux, pierres). Sceau-cylindre d'Adda et impression représentant une scène d'« épiphanie » avec Enki/Ea, Ushmu, Utu/Shamash et Inanna/Ishtar. D'une manière générale, l'élite du royaume est faite et défaite par le roi, et elle est dominée par la famille royale qui accapare les charges les plus importantes comme vu précédemment. Selon une proposition de Jean-Jacques Glassner, trente ans seulement sépareraient la chute d'Akkad du début d'Ur III[27]. Musée de l'Institut oriental de Chicago. Au long de l'histoire mésopotamienne les scribes ont recopié les inscriptions des souverains d'Akkad, en plus des légendes les concernant. C'est le cas du plus célèbre, l'Autobiographie de Sargon[84], récit racontant comment Sargon est abandonné à sa naissance par sa mère (une prêtresse qui ne doit pas avoir d'enfants), qui le place dans un panier en osier sur l'Euphrate, sur lequel il dérive jusqu'à Kish où il est recueilli par un puisatier, avant d'être plus tard soutenu par la déesse Ishtar, qui l'aide à prendre le pouvoir. Les temples disposaient toujours de domaines importants là où ils en avaient auparavant, c'est-à-dire dans la région de Sumer et dans la Diyala, et ce en dépit de leur recul face aux domaines royaux. L'art officiel des rois d'Akkad se distingue clairement de celui créé pour les notables du royaume, alors que durant la période présargonique l'art royal et l'art des élites étaient similaires. Les rois d'Akkad ont également été les personnages principaux d’œuvres littéraires postérieures à la chute de leur royaume, dès les temps de leurs successeurs de la troisième dynastie d'Ur (XXIe siècle) et jusqu'à la fin de la civilisation mésopotamienne[4]. La chute d'Akkad fut donc progressive. Première restauration vraisemblable du temple d'Ishtar. J.-C. au début du XXIIe siècle av. ""La Stèle du roi Narâm-Sîn Dynastie d'Akkad, règne de Narâm-Sîn (2254-2218 av J.-C.) Publié le jeudi 04 févr. Sur la pierre, la victoire royale devient le thème presque […] Naram-Sin fut un grand conquérant, même si la chronologie de ses conquêtes est difficile à reconstituer. Empires dâAgadé, dynastie dâAkkad fondée par Sargon, vers 2340 avjc â 2200 avjc. Ainsi, à Umma, un certain Ur-Shara prenait en charge du bétail appartenant au palais. Un exemplaire en hittite a été mis au jour à Hattusha, capitale des Hittites, ainsi qu'une version akkadienne du récit à Tell el-Amarna, en Égypte, ce qui montre que la légende de Sargon trouvait un écho au-delà de la Mésopotamie. British Museum. Elles proviennent de plusieurs sites dispersés géographiquement : en Basse Mésopotamie (Girsu, Umma, Nippur, Adab), dans la vallée de la Diyala (Eshnunna, Khafadje) et dans les régions adjacentes (Suse en Élam, Gasur en Haute Mésopotamie, Tell Brak en Syrie)[1]. De l'un d'entre eux, Dudu, sont connues quelques inscriptions d'offrandes et des mentions de campagnes militaires sans doute destinées à préserver les restes de son royaume, tandis que son successeur Shu-turul est connu seulement par une poignée d'inscriptions votives[25]. Voir plus d'idées sur le thème dynastie yuan, art, peinture chinoise.